En 2020, les marchés émergents ont boxé dans la catégorie supérieure. Malgré les défis posés par une pandémie et une récession mondiales, l’indice MSCI EM a enregistré une performance de 18,5 %, alors que les bénéfices ont chuté de 9 % et le PIB reculé de 2 %. Parallèlement, l’indice S&P 500 a progressé de 18,4 %, avec une baisse des bénéfices de -13 % et une contraction du PIB de -3,5 %. Pour le moment, les performances suivent le même rythme en 2021.
Les investisseurs qui s’intéressent aux marchés émergents doivent garder à l’esprit que le PIB des marchés émergents ne se confond pas avec le marché actions de ces pays. La composition géographique et les pondérations peuvent varier sensiblement. Ainsi, il nous semble moins important que les investisseurs se forgent une opinion sur les tendances macroéconomiques globales des pays émergents que sur les perspectives des pays investissables et fortement pondérés, comme Taïwan, la Chine, la Corée du Sud, l’Inde, et le Brésil, qui représentent 80 % de l’indice.